Après le succès de nos deux premières éditions, c’est avec un immense plaisir que nous vous convions à notre troisième séminaire gastro-philosophique qui parlera cette fois de la finitude. A l’origine de cette idée, Messieurs Jean-Paul Fragnière et Bernard Schumacher nous feront à nouveau l’honneur d’animer cette journée. Sans doute que cette journée placée sous l’empire de Thanatos, promet des débats provocants, inattendus et captivants !

La finitude et la mort : une mauvaise nouvelle ?

L’existence humaine est une drôle d’affaire : nous passons notre temps à faire comme si nous étions éternels, alors même que notre condition est marquée par la finitude. Pourtant, qui voudrait vraiment vivre sans fin ? L’immortalité a de quoi séduire, mais aussi d’inquiéter : après tout, qu’en ferait-on, sinon s’ennuyer à mourir – ironie suprême ?

La conscience de notre mortalité peut être une angoisse, mais elle est aussi ce qui donne du prix à nos existences. Si nous avions tout le temps du monde, nous ne ferions peut-être rien. La mort est ainsi paradoxale : elle est à la fois ce qui nous effraie et ce qui donne du relief à nos actions. C’est parce que nous sommes finis que nous devons choisir, aimer, créer, agir… bref, vivre pleinement.

Alors, faut-il voir la mort comme un scandale ou comme le sel de la vie ? Peut-être un peu des deux. Après tout, Socrate nous l’a bien appris : craindre la mort, c’est peut-être ignorer qu’elle est un passage vers l’inconnu – et qui sait ? Une bonne surprise nous y attend peut-être.
La finitude et la mort : une bonne nouvelle ?

Bernard Schumacher & Jean-Paul Fragnière

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Titulaire : François Wenker, Route des Bois 15, 1784 Wallenried
Motif du versement : Séminaires 2025 – inscription